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Lecornu propose des mesures d'austérité pour les anciens Premiers ministres

Le Premier ministre Sébastien Lecornu propose des mesures drastiques pour réduire les avantages des anciens chefs de gouvernement, incluant la suppression de services essentiels.

ParJean-Brice Mouyembe
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Image d'illustration pour: Sébastien Lecornu propose de supprimer l'eau chaude et l'électricité chez les anciens Premiers ministres

Sébastien Lecornu devant l'hôtel Matignon annonçant des mesures d'austérité pour les anciens Premiers ministres

Dans une démarche qui reflète les tensions croissantes au sein de l'exécutif français, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé une série de mesures controversées visant à réduire drastiquement les avantages accordés aux anciens occupants de Matignon. Cette initiative, qui s'inscrit dans un contexte de chute significative de sa popularité, soulève des questions sur la gouvernance et la dignité des institutions.

Une réforme radicale des privilèges

Le chef du gouvernement envisage notamment la suppression de l'eau chaude et de l'électricité pour ses prédécesseurs, une mesure qui fait écho aux tensions sociales actuelles en France. "Il n'y a pas de raison que des hommes et femmes politiques sans emplois ne vivent pas la vie des vrais chômeurs", a-t-il déclaré sur le perron de Matignon.

Des mesures symboliques contestées

Dans une démarche qui rappelle les débats sur la légitimité du pouvoir, Lecornu a également annoncé son intention de quitter l'hôtel particulier de Matignon pour s'installer dans un hôtel Formule 1 de Romainville. Une source proche de l'Élysée révèle que ses repas seront limités à une canette de 8.6 et une Pasta Box.

Protection maintenue malgré les restrictions

Fait notable, la protection policière des anciens Premiers ministres sera maintenue, bien qu'elle se résume selon un proche de Matignon à "un gendarme qui tient un parapluie au-dessus de la tête de l'ancien ministre pour le protéger des crachats des Français". Une anecdote révélatrice mentionne que la tombe de Jacques Chirac coûte encore 6,50 euros par an à l'État pour son arrosage annuel à la Corona.

Jean-Brice Mouyembe

Journaliste gabonais indépendant, couvre les enjeux politiques, économiques et diplomatiques du Gabon avec un regard critique et engagé. Ancien correspondant pour Le Temps Afrique.