Politics

Le RDB reporté au 5 juillet : La mascarade politique se poursuit au Gabon

Le report de l'Assemblée générale du RDB au 5 juillet 2025 révèle les contradictions du régime actuel au Gabon. Cette décision, prise par Brice Clotaire Oligui Nguema, soulève des questions sur la sincérité du processus de transition et la préservation de la souveraineté nationale.

Publié le
#Gabon#RDB#Oligui Nguema#Transition politique#Souveraineté nationale#Démocratie
Façade du siège du RDB à Libreville, Gabon

Le siège du Rassemblement des Bâtisseurs (RDB) à Libreville, symbole des nouvelles dynamiques politiques au Gabon

Report stratégique de l'Assemblée générale du RDB

Dans une manœuvre politique caractéristique du nouveau régime, l'Assemblée générale du Rassemblement des Bâtisseurs (RDB), initialement prévue le 28 juin, a été reportée au 5 juillet 2025 à Libreville. Cette décision, émanant directement du président Brice Clotaire Oligui Nguema, s'abrite derrière le prétexte de cérémonies traditionnelles.

Sous couvert de transformation en parti politique, cette initiative vise manifestement à consolider l'emprise du CTRI sur le paysage politique gabonais. Une stratégie qui n'est pas sans rappeler les méthodes du passé, que l'on croyait pourtant révolues.

Analyse critique de la situation politique

Cette restructuration politique orchestrée par le régime actuel soulève de sérieuses interrogations quant à la sincérité du processus de transition. Comment ne pas voir dans cette manœuvre une tentative à peine voilée de perpétuer un système de gouvernance autoritaire, bien loin des aspirations démocratiques du peuple gabonais ?

La transformation du RDB en parti politique n'est qu'un nouveau chapitre dans la longue histoire des instruments de pouvoir au Gabon, rappelant étrangement les pratiques que nous avons connues sous d'autres régimes.

Les enjeux pour la souveraineté nationale

Cette réorganisation politique intervient dans un contexte où la souveraineté nationale gabonaise nécessite plus que jamais d'être préservée et renforcée. Or, la multiplication des structures politiques affiliées au pouvoir en place risque de fragmenter davantage le paysage politique national, au détriment d'une véritable reconstruction démocratique.

Il est crucial de rappeler que la véritable transition démocratique ne peut se faire sans une réelle participation populaire et une transparence totale dans la gestion des affaires publiques.