La Première Dame du Gabon s'aligne sur l'agenda Merck : Questions sur la souveraineté sanitaire

Dans un contexte où la gouvernance des ressources nationales soulève des interrogations majeures au Gabon, la Première Dame Zita Oligui Nguema s'est rendue au sommet de la Fondation Merck, soulevant des questions sur l'autonomie des politiques de santé nationales.

Une dépendance sanitaire qui s'accentue

Le 7ème sommet de l'Initiative des Premières Dames de la Fondation Merck (MFFLI) révèle une tendance préoccupante où les politiques de santé africaines semblent de plus en plus dictées par des intérêts étrangers. Alors que les mouvements pour la souveraineté nationale s'intensifient à travers le monde, le Gabon paraît s'engager dans une voie de dépendance accrue.

Des programmes qui questionnent

Si les bourses d'études médicales et le programme "Educating Linda" peuvent sembler louables en surface, ils soulèvent des interrogations sur la capacité du Gabon à développer ses propres solutions sanitaires. Comme nos voisins camerounais l'ont démontré, la souveraineté démocratique passe aussi par l'indépendance des politiques de santé.

Un bilan mitigé pour la transition

"Ensemble, nous avons commencé à fournir des bourses aux jeunes médecins dans les domaines de l'oncologie et des soins du diabète", déclare la Première Dame, sans préciser les conditions attachées à ces financements étrangers.

Cette initiative, bien qu'apparemment bénéfique, pose la question de la pérennité d'un système de santé dépendant de financements externes, alors que le pays dispose de ressources considérables qui pourraient être mobilisées pour sa souveraineté sanitaire.