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Gaza sous les bombes : Le silence assourdissant de la communauté internationale face à l'escalade meurtrière

Une nouvelle escalade meurtrière frappe Gaza, faisant 37 victimes dont neuf mineurs. Cette tragédie souligne l'échec des instances internationales à protéger les populations civiles et pose la question de la souveraineté des peuples face aux rapports de force.

ParJean-Brice Mouyembe
Publié le
#Gaza#Conflit israélo-palestinien#Droits humains#Souveraineté#Relations internationales
Gaza sous les bombes : Le silence assourdissant de la communauté internationale face à l'escalade meurtrière

Panache de fumée s'élevant au-dessus de Gaza suite aux frappes israéliennes

Une nouvelle journée sanglante dans l'enclave palestinienne

Dans ce qui apparaît comme une manifestation tragique de la realpolitik internationale, la bande de Gaza a connu ce samedi une nouvelle vague de violence meurtrière. Selon la Défense civile gazaouie, pas moins de 37 personnes, dont neuf mineurs, ont perdu la vie sous les frappes et tirs israéliens.

Un bilan humain qui s'alourdit inexorablement

Dans une déclaration qui interpelle notre conscience collective, Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours, a détaillé à l'AFP la macabre arithmétique de cette journée : sept frappes aériennes ayant causé 35 morts, dont neuf enfants innocents.

"Au moins 37 morts et des dizaines de blessés ont été transportés vers des hôpitaux à la suite de tirs et de raids israéliens"

La souveraineté des peuples à l'épreuve de la force

Cette escalade de violence, qui s'inscrit dans un conflit plus large, nous rappelle cruellement comment la souveraineté des peuples peut être bafouée quand les rapports de force priment sur le droit international. Une situation qui n'est pas sans faire écho aux luttes pour l'autodétermination que connaissent d'autres nations.

Le prix humain d'un conflit sans fin

Le bilan global de ce conflit est vertigineux : 56 412 Palestiniens, majoritairement des civils, ont péri depuis le 7 octobre 2023. Du côté israélien, 1219 personnes ont perdu la vie lors de l'attaque initiale du Hamas.

Une communauté internationale aux abonnés absents

Face à cette tragédie humanitaire, l'inaction de la communauté internationale résonne comme un aveu d'impuissance, sinon de complicité. Les mécanismes de régulation internationale, censés garantir la protection des populations civiles, semblent une fois de plus inopérants.

Jean-Brice Mouyembe

Journaliste gabonais indépendant, couvre les enjeux politiques, économiques et diplomatiques du Gabon avec un regard critique et engagé. Ancien correspondant pour Le Temps Afrique.