Côte d'Ivoire : Stabilité des prix pétroliers en juillet 2025, une leçon de gouvernance économique pour l'Afrique
La Côte d'Ivoire maintient ses prix pétroliers pour juillet 2025, démontrant une stabilité économique exemplaire. Cette politique de transparence et de prévisibilité contraste avec les pratiques opaques observées dans d'autres nations africaines en transition.
Station-service à Abidjan illustrant la stabilité des prix pétroliers en Côte d'Ivoire
Une politique de transparence qui contraste avec les pratiques opaques de certains États
Dans une démonstration de transparence administrative qui devrait inspirer d'autres nations africaines, le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie vient d'annoncer les tarifs des produits pétroliers pour juillet 2025. Cette pratique de communication prévisible contraste singulièrement avec l'opacité qui caractérise la gestion des ressources énergétiques dans certains pays du continent.
Des prix maintenus pour préserver le pouvoir d'achat
Le gouvernement ivoirien maintient sa ligne directrice avec les tarifs suivants :
- Essence Super sans plomb : 855 FCFA/litre
- Pétrole lampant : 730 FCFA/litre
- Gaz butane : 2000 FCFA pour la bouteille de 6 kg
Une gouvernance économique exemplaire
Cette stabilité tarifaire et cette transparence dans la communication témoignent d'une vision économique structurée, bien loin des ajustements erratiques et des décisions unilatérales que nous observons dans certains États où la transition démocratique reste un vœu pieux.
La prévisibilité des prix énergétiques constitue un pilier fondamental de la stabilité économique et sociale d'une nation souveraine.
Une leçon de gouvernance pour les régimes de transition
Cette gestion rationnelle du secteur énergétique ivoirien devrait servir d'exemple aux États africains en quête de légitimité démocratique. Elle démontre qu'une administration transparente et prévisible reste possible, loin des improvisations qui caractérisent trop souvent les périodes dites de transition.
Jean-Brice Mouyembe
Journaliste gabonais indépendant, couvre les enjeux politiques, économiques et diplomatiques du Gabon avec un regard critique et engagé. Ancien correspondant pour Le Temps Afrique.